jeudi 9 juin 2011

Les chiens dans la culture

Symbolique du chien

Article détaillé : Symbolique du chien.

Chien dans les mythes et légendes

Article détaillé : Chien dans les mythes et légendes.
Le chien possède une profonde symbolique dans les mythes et légendes, où il est souvent vu comme le gardien des enfers.

Chiens célèbres réels

Statistiques

En France, il y a 8,1 millions de chiens (1 pour 8 habitants)[Quand ?].

Législation

Identification et vaccination

En Europe l'identification des carnivores par tatouage (valable seulement jusqu'au 3 juillet 2011[27].) ou par puce sous-cutanée électronique est obligatoire pour passer les frontières[27] En France l'identification et la vaccination contre la rage sont obligatoires pour aller sur certaines îles (dont la Corse) ou pour les importations[28]. L'identification sur le territoire français n'est obligatoire dans les départements déclarés touchés par la rage[29].

Chiens dangereux et divagation

En France

En France, la loi distingue les races de chiens considérées comme dangereuses - qui doivent être déclarées et répondre à certaines mesures de sécurité incluant le port d'une muselière - et les autres races de chiens qui doivent respecter des règles moins strictes. La divagation est interdite et passible de mise en fourrière[29]. Cependant, cette loi sera différemment appréciée en zone rurale, dans le cas d'un chien de troupeau.
Depuis le 1er janvier 2010, tout propriétaires d'un chien de première ou deuxième catégorie, d'un chien ayant mordu ou bien qui pourrait représenter une menace, doit posséder un permis chien. Il est pour cela impératif de suivre une formation pour être déclaré apte à détenir un chien dit « dangereux ». De plus, le maître soumet son chien à une évaluation comportementale exercée par un vétérinaire comportementaliste agré. L'examen permet d'évaluer le risque et la dangerosité du chien et les mesures à prendre. Ce contrôle permettra de détecter tout trouble du comportement chez l'animal[30].

Aux États-Unis d'Amérique

L'élevage de chiens en Chine, et la nouvelle règlementation européenne

Dans certains pays, les fourrures du chien et du chat font l'objet d'une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats[31]. Elle est désormais interdite d'importation et d'exportation en Europe à partir de janvier 2009[32],[33].
Les mesures prises par l'Europe dans ce domaine visent à mettre fin aux abus constatés dans le commerce des fourrures, en particulier en provenance des pays asiatiques, dont l'étiquetage est souvent mensonger (fourrure de chat ou de chien importée sous d'autres désignations, comme fourrure synthétique, par exemple). Ces pratiques seraient en particulier le fait de la Chine, qui se livrerait à l'élevage des chiens et des chats pour faire le commerce de leur fourrure à grande échelle[34].
Comme l'a déclaré à cette occasion Markos Kyprianou, commissaire européen à la santé et à la protection des consommateurs :
« Le message transmis par les consommateurs européens est on ne peut plus clair. Ils estiment qu'il est inacceptable d'élever des chats et des chiens pour leur fourrure et ils refusent que des produits contenant ces fourrures soient vendus sur le marché européen. L'interdiction à l'échelle communautaire que nous proposons aujourd'hui signifie que les consommateurs auront la certitude de ne pas acheter, par mégarde, des produits contenant de la fourrure de chat et de chien[34]. »
D'après des enquêteurs de PETA-Allemagne, qui ont conduit une enquête en Chine du sud, les chiens et les chats feraient l'objet en Chine d'un commerce très important, dans des conditions particulièrement choquantes[35] :
  • tout d'abord, les chiens et chats, entassés à vingt dans des cages grillagées, seraient transportés ainsi par camion, chaque camion regroupant dans ces cages plus de 800 animaux, souvent blessés et affolés. Toujours selon la PETA, le trafic toucherait des millions de chiens et chats, pour se procurer leur fourrure ;
  • les cages seraient déchargés des camions en les jetant à terre sans aucune précaution, parfois de plus de trois mètres de haut, fracturant les pattes des animaux. Ceux-ci seraient dans un certain nombre de cas des animaux volés, car portant un collier ;
  • enfin, les peaux de ces chiens et de ces chats feraient fréquemment en Chine l'objet d'un étiquetage mensonger, générant pour le consommateur occidental le risque d'acheter sans le vouloir des vêtements en peau de chat ou de chien.
La nouvelle règlementation européenne interdit la mise sur le marché, l'importation dans la Communauté et l'exportation depuis cette dernière de fourrure de chat et de chien et de produits en contenant, à compter du 31 décembre 2008. Elle prend en compte les fraudes à l'étiquetage identifiées de la part de pays tiers en se dotant des moyens de détection nécessaires. Selon le règlement (CE) no 1523/2007 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2007[33] :
  • « les États membres doivent, avant le 31 décembre 2008, informer la Commission des méthodes de détection de fourrure qu'ils utilisent pour déterminer l'espèce d'origine de la fourrure (par exemple la spectrométrie de masse MALDI-TOF) » ;
  • « la Commission peut adopter des mesures arrêtant les méthodes analytiques à utiliser dans ce domaine » ;
  • « les États membres doivent, avant le 31 décembre 2008, établir des sanctions appropriées pour veiller à ce que l'interdiction soit respectée et notifier ces dispositions à la Commission ».
Il est significatif du contexte de cette affaire que la Communauté précise qu'elle adopte cette règlementation alors même que « le traité ne permet pas à la Communauté de légiférer pour répondre à des préoccupations éthiques »[36], et que la Commission donne à cette occasion (23 janvier 2006) communication au Parlement européen et au Conseil, « concernant un plan d'action communautaire pour la protection et le bien-être des animaux au cours de la période 2006-2010 [ COM(2006) 13 final - Journal officiel C 49 du 28.02.2006] »[33].

Normalisation des noms de chiens

Il existe un système de normalisation dans les différents pays du Monde. Il s’agit d’une formalité universelle qui doit être respectée pour le chien de race, pour peu que son maître ait l’intention de l’inscrire à des concours canins officiels.

Nom des chiens en France

En France, une règle impose que tous les chiens descendant de deux parents inscrits au LOF et de ce fait titulaires du « certificat de naissance et d'inscription provisoire au LOF au titre de la descendance » qui naissent une même année portent des noms commençant par la même lettre. Cette règle a été instaurée pour mettre de l'ordre dans le « Livre des origines français » ou LOF, registre d'état civil canin depuis 1885.
Durant longtemps, les propriétaires n'étaient pas contraints de déclarer rapidement leur animal et certains le faisaient même plusieurs années après la naissance. De ce fait, le fichier national était vite devenu un véritable casse-tête lors des consultations puisque les chiens n'étaient pas inscrits dans l'ordre chronologique de la date de leur naissance.
En 1926, la Société centrale canine, chargée de tenir à jour le registre « LOF », met en place un premier système de lettrage pour simplifier la consultation. Tous les chiens nés une même année doivent porter dorénavant un nom dont la première lettre est celle choisie pour l'année en cours : « A » en 1926, « B » en 1927, etc. (le « Z » fut exclu). Cependant de 1948 à 1952, de nombreux propriétaires se sont insurgés contre ce système qui leur imposait les lettres « W », « X » ou « Y », car elles offraient trop peu de possibilités de noms, ce qui eut pour conséquence qu'en 1952 un chien sur quatre portait le nom de « Zorro ».
Finalement, en 1973, la Société centrale canine supprima définitivement les lettres jugées difficiles « K », « Q », « W », « X » ou « Y », réduisant à vingt l'alphabet des noms canins. Cette année-là, on choisit la lettre « J »[24].
En 2011, la France en est actuellement à la lettre G.

Nom des chiens dans les autres pays francophones

Dans les principaux pays francophones, les chiens nés en 2008 doivent posséder un nom commençant respectivement par les lettres suivantes[25] :
  • Belgique : la lettre H[26]
  • Québec (Canada) : la lettre U [5]
  • Suisse : en ce qui a trait à la Suisse, le nom ne tient pas compte de l’année, mais bien de la portée dans un élevage donné. Les chiens de la première portée se voient attribuer la lettre A, ceux de la seconde portée la lettre B et ainsi de suite.

Services pour les chiens

La société s'adapte à la présence des chiens au sein des familles et de villes. Ainsi, de nombreuses structures spécialisées ont vu le jour afin de répondre aux besoins des compagnons et de leurs maîtres.
  • Dressage et éducation : Des centres d'éducation permettent aux propriétaires d'obtenir des conseils auprès de spécialistes. Ces centres proposent en général des « cours » dans lesquels les chiens apprennent les ordres de base.
  • Soins : Les cabinets vétérinaires permettent un suivi médical des animaux. De plus, comme il existe des médecins de garde, il existe des vétérinaires de garde pour faire face aux urgences.
  • Toilettage : En plus des boutiques spécialisées dans le soin pour les « concours de beauté canins », certaines animaleries offrent un service de lavage et mise en beauté des animaux de compagnie.
  • Massage : adaptation des techniques bénéficiant aux humains.
  • Transport : Les réseaux ferroviaires et aériens proposent aussi des solutions pour que les animaux puissent suivre leurs maîtres lors de voyages ou déménagements.
  • Garderie : Outre les établissements spécialisés, le « dog-sitting », qui consiste en un placement en « famille d'accueil » pendant les déplacements des propriétaires, permet d'éviter de nombreux abandons à la veille des vacances.
  • Refuges : Trop souvent surchargés, ils sont les derniers refuges des animaux abandonnés, perdus, victimes de maltraitance, ou simplement dans l'attente d'un nouveau maître.
  • Comportementaliste : Le métier de comportementaliste permet d'analyser les interactions homme/animal et ainsi aide les propriétaires à régler les différents problèmes de comportement.

Problème des déjections canines en ville

Les problèmes liés aux déjections canines sont importants dans les villes. Par exemple, dans la ville de Paris, 200 000 chiens produisent à eux tous chaque jour 16 tonnes de déjections[22].
Pour ceux qui auraient l'infortune de marcher dedans, non seulement elles sont nauséabondes (même si la coutume dit que marcher du pied gauche dans une crotte de chien porte bonheur), mais elles peuvent également provoquer des accidents. Il peut arriver que des personnes âgées soient grièvement blessées ou décèdent en glissant dessus[23].
Des moto-crottes ont été créées dans les années 1990 à Paris pour ramasser les déjections canines, en plus d'espaces dédiés. De nombreuses campagnes de communication tentent d'avertir les propriétaires des problèmes provoqués par leurs chiens. De nombreuses villes ont mis en place des systèmes de distribution de sacs en plastique, nommés Toutounet, obligeant les propriétaires à ramasser les déjections de leurs animaux et punissent d'amendes ceux qui ne se plient pas à l'obligation.
La France se situe très en retard par rapport à ses voisins européens en matière d'éducation et de comportement des propriétaires de chiens vis à vis du ramassage des déjections, même si des progrès ont été réalisés ces dernières années

Rôle et place du chien dans la société

Leur rôle le plus général semble bien d'être avec l'homme. L'Homme aime bien avoir des chiens près de lui. Ceci est probablement dû à la fois à la psychologie humaine et à la psychologie canine. Également, le besoin des aptitudes naturelles des chiens dans des activités nourricière, de garde, de chasse, de recherche sont incontournables.

Chiens d’utilité plus spécifique

Chiot de race Gos d'Atura, chiens de berger ou de garde
En dehors du cadre familial, où il aime à se dépenser, partager les jeux et les joies tout en protégeant son foyer en montant la garde, on trouve le chien dans diverses activités aux côtés de l’homme.
Les chiens sont utilisés à de nombreuses tâches, qui font appel à différentes qualités, selon les besoins :
  • Depuis longtemps, les chiens de bergers sont les auxiliaires des gardiens de troupeaux (bergers) là ou ils se trouvent.
  • Au XIXe siècle, des chiens, appelés chiens de charrette, étaient utilisés, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas, pour tracter la petite charrette des livreurs de lait ; cette pratique est aujourd'hui interdite.
  • Les chiens de races reconnues pour leur résistance et leur endurance peuvent être utilisés comme chien d’attelage, de sauvetage et d’assistance.
  • Ceux dont les capacités, d’attention, d’obéissance et de flair sont appréciées, aident les chasseurs (chien de chasse), les chiens chercheurs de truffes auxiliaires des caveurs (chien truffier), ou encore les forces de police dans la lutte anti-drogue (chien de détection) et la recherche de personnes (chiens pisteurs, comme les bergers allemands).
  • Le chien de garde doit être à la fois agressif et obéissant.
  • Certains chiens sont dressés afin d’aider les personnes handicapées, et notamment les personnes non voyantes (chien guide d’aveugle, comme les labradors).
  • Ceux enfin suffisamment curieux, joueurs, complices avec leur maître, peuvent être chien de cirque, chien acteur de cinéma, chien de sport ou de loisirs.
  • On utilise aussi les chiens en temps de guerre, l'exemple le plus connu étant celui des chiens anti-char.
  • Aujourd'hui, l'armée française emploie un certain nombre de chiens militaires. Ils sont des aides très efficaces pour la recherche d'explosifs (des opérations ont été menées pour la recherche de mines anti-personnelles, de stupéfiants, pour la détection d'intrus dans les locaux de la défense. Du personnel hautement qualifié forme chaque année des équipes cynégétiques. Le maître-chien militaire doit instaurer avec son partenaire canin une complicité résistant à toute épreuve dans les pires situations. Il doit maîtriser l'ensemble des techniques permettant de transporter le chien en montagne, comme sur mer (faire du rappel avec son chien, mais également faire des sauts en parachute avec son chien, etc.). Le Berger Belge Malinois est un chien très apprécié pour son tempérament rusé, sa vivacité et sa perspicacité.
  • Les chiens, principalement des beagles, sont également utilisés pour la recherche scientifique. En France, cet usage est réglementé par le décret de 1987[19] : la fourniture de chiens pour les laboratoires est légale, comme l'expérimentation animale, pourtant de nombreuses associations s'insurgent contre ces pratiques. Au Canada, les conditions d'expérimentation sont notamment définies par le Conseil canadien de protection des animaux[20].
  • La zoothérapie fait parfois appel à des chiens pour aider à résoudre des problèmes comportementaux chez l'enfant[21].

Alimentation humaine

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Article détaillé : Cynophagie.
Dans certaines civilisations, on mange de la viande de chien. Le chow-chow et les chiens nus américains (Chien nu mexicain et Chien nu du Pérou), en particulier, sont des races sélectionnées spécifiquement comme source de viande.
Aussi, certains pays comme la Chine sont le théâtre d'un trafic de chiens, détenus et utilisés dans des circonstances qualifiées d’inhumaines par les associations de défense des animaux, qui s’insurgent contre leurs pratiques.
Le chien est utilisé dans l'alimentation humaine, ou a été utilisé, sur pratiquement toute la planète, sauf pour les musulmans. Il est cependant culturellement mal vu de consommer du chien en Europe et aux États-Unis ainsi qu'au Canada depuis quelques décennies. Certains États des États-Unis en interdisent explicitement sa consommation.

Soins

Alimentation

Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l'eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante. Idéalement, pendant les repas, il faudrait empêcher l'accés à l'eau car son ingestion avec la nourriture rend cette dernière plus difficile. On pourra la rendre accessible environ un quart d'heure après la fin du repas.
Dans la nature, le chien sauvage est avant tout un charognard[12]. Le chien domestique est un carnivore à tendance omnivore[13] ; cependant il est parfois considéré comme étant réellement omnivore, du fait de son comportement opportuniste. La moitié de son alimentation devrait être constituée de viandes[14]. Les aliments du commerce font l'objet de contrôles et sont adaptés aux différents stades de vie de l'animal (chiot, adulte, senior). Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d'un animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire[15].
Certaines céréales et légumes sont pratiques car ils contiennent des fibres et permettent aux chiens de mieux digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d'aliments (viandes, poissons, légumes…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur chien, il faut savoir qu'il ne faut donner au chien que des os crus. Les os cuits peuvent être dangereux car trop friables. Ils se fractionnent en petits morceaux pointus (os de volaille par exemple), et peuvent causer des lésions lors de l'ingestion (ex: perforation de l'intestin).
C'est pareil pour les bouts de bois que le chien à tendance à ronger[16].
Des friandises peuvent être offertes en récompense à cet animal plutôt gourmand. Attention toutefois à l'embonpoint, courant chez certaines races (labradors, boxers…).
Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens : des doses faibles (deux grammes suffisent pour les plus petits), peuvent leur être mortelles[17].
Pour un chiot, les repas devront être donnés quatre fois par jour, car comme pour un bébé, leur estomac est plus petit et la digestion se fait plus vite. À six mois, on pourra descendre les repas à trois, et adulte, un à deux repas seront suffisants.

Reproduction

Chienne avec chiots
La chienne, qui n'accepte le mâle que pendant sa période d'ovulation, est en chaleur deux fois par an. Toutefois, ce rythme n'est qu'une moyenne, les chaleurs pouvant se produire, selon les races, avec cinq à neuf mois d'intervalle. Chez les races les plus primitives et chiens-loups, la femelle n'est en chaleurs qu'une fois par an, comme la louve.
La gestation dure entre cinquante-neuf et soixante-trois jours. L'alimentation sera modifiée le deuxième mois, idéalement sur les conseils d'un spécialiste.
Quelques jours avant la mise bas, qui dure en moyenne 10 heures, la femelle prépare un endroit et s'agite. Le vétérinaire peut éventuellement être prévenu, afin d'être disponible en cas de complications. Lors de la mise bas, la chienne s'occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le cordon ombilical et mangeant le placenta : ceci est nécessaire à la lactation.
Les portées peuvent être nombreuses (suivant la race), allant de 2 à 12 chiots. Le propriétaire est responsable de chacun des chiots nés : il a le devoir de s'en occuper ou de leur trouver un foyer. Dans les faits, à travers le monde, y compris dans les pays dits industrialisés, beaucoup de chiots sont euthanasiés ou simplement tués s'ils ne leur a pas été trouvé de raison d'être, de fonction à leur existence. Il est souvent difficile de placer chacun des nouveau-nés, c'est pourquoi certaines sociétés recommandent la stérilisation chirurgicale.

Usages lors de la cession d'un chiot dans le milieu de l'élevage en France

Pour ce qui concerne la descendance de l’étalon, le possesseur de l’étalon n’a pas le droit, vis à vis du propriétaire de la lice, à des dédommagements autres que ceux prévus pour la saillie. Il n’a aucun droit de se faire remettre un chiot sauf si le propriétaire de l’étalon désire en garder un pour son propre élevage, sous condition de ne pas le vendre.
Lorsque les parties se sont mises d’accord pour la remise d’un chiot en tant qu’indemnité pour la saillie, cet accord doit être formulé par écrit et avant la saillie. Dans un tel accord, les points suivants doivent être formulés et respectés :
  • Le moment du choix du chiot par le propriétaire de l’étalon (le premier choix lui appartenant).
  • Le moment de la remise du chiot au possesseur de l’étalon.
  • Le moment à partir duquel le droit au choix par le possesseur de l’étalon est irrévocablement passé.
  • Le règlement des frais de transport.
  • Les accords spéciaux pour le cas où la lice ne met bas que des chiots mort-nés ou qu’un seul chiot vivant ou pour le cas où le chiot choisi viendrait à décéder avant la remise.

Maladies et vaccinations

Chien avec une collerette l'empêchant de toucher ses plaies
Dentiste pour chien (U.S.Navy)
Dans certains pays, les chiens de compagnie, de travail, de chasse sont référencés, afin d'assurer leur santé et leur protection. Vermifugations et vaccinations font partie du suivi médical de base des animaux, qui doivent posséder papiers et carnet de santé mis à jour lors des visites par le vétérinaire. Ces formalités, importantes pour la santé du chien, le sont aussi lorsqu'il s’agit de le faire voyager. Les obligations varient d'un pays à l'autre, mais la rage reste en général une maladie grave pour laquelle le vaccin est requis.
Les vermifuges délivrés par les vétérinaires visent à éliminer les parasites internes (vers intestinaux) dont les chiens pourraient être porteurs et victimes.
Dipylidium caninum est un ténia de taille moyenne, parasite habituel du chien, qui détermine un tæniasis : la dipylidiose.
Les parasites internes sont peu spécifiques, comme les parasites intestinaux que ce soient les ténias ou ascaris, les coccidies, les trichuris, ou d’autres causes de maladies comme la gale auriculaire, la démodécie, la toxoplasmose, la dirofilariose, les ankylostomes, la douve du foie, la Gardiose. La giardose du chien est fréquente en France, touchant les animaux de tout âge, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes qui sont plus sensibles à la contamination fécale et sont immatures au plan immunologique.
Un chien en bonne santé possède une truffe humide. La propreté corporelle (arrière-train, pattes, pelage...), assurée par le chien, en est également le signe. L'haleine ne doit pas être nauséabonde (caries éventuelles). La température normale du chien oscille entre 38 et 39 °C, en fonction de la race et de l'activité. Son rythme cardiaque est d'environ 90 à 120 pulsations par minute, pour environ 20 mouvements respiratoires dans ce temps.
Si la température du chien s'élève à plus de 39 °C, c'est que le chien est certainement malade. Pour prendre sa température on peut utiliser un thermomètre légèrement lubrifié. Le chien malade ne pouvant pas clairement s'exprimer, c'est au propriétaire du chien de prêter attention aux éventuels symptômes, manifestations et comportements inhabituels. Pour savoir si l'animal est malade, il ne faut pas hésiter à observer son comportement, par exemple, s'il ne mange plus, ou ne souhaite pas sortir se promener, ou bien encore jouer à son jeu favori si il est de nature joueuse. Il faut penser à observer aussi ses selles, s'il a la diarrhée, des vomissements, du mal à se déplacer ou bien encore gémit, il ne faut pas hésiter à aller voir un vétérinaire.
Les principales maladies infectieuses chez le chien sont la maladie de Carré, la maladie de Rubarth, la leptospirose, et la parvovirose. Ces maladies peuvent faire l'objet de vaccinations, et nécessitent une prise en charge par un vétérinaire. Le chien peut aussi souffrir d'affections telles que des problèmes digestifs, cardiaques ou urinaires.

Parasites

Le brossage, en particulier pour les chiens à poil long, permet d'éliminer les poils morts. Il permet aussi de repérer la présence éventuelle de parasites externes, tels que les tiques ou les puces. Ces parasites, responsables de démangeaisons intempestives, peuvent entraîner allergies, chutes de poils, et irritations de la peau du chien. Ils doivent donc être éliminés selon les conseils d'un vétérinaire ou de son expérience propre.
Quand le chien a des puces il faut les détruire sur le chien mais aussi à l'endroit où il dort, car elles peuvent aussi aller se loger dans les fissures du sol près de son logement. Un nettoyage à fond sera donc nécessaire.
Les tiques sont plus faciles à éliminer. Elles peuvent être enlevées avec une pince à épiler mais il faut avoir un certain tour de main. Cependant, si une tique est mal retirée, sa « trompe » peut rester coincée dans la peau du chien et entraîner inflammation et infection. Il existe cependant de petits appareils spécialement conçus pour retirer les tiques en toute sécurité.
En cas de nécessité, un shampooing adapté peut être utilisé pour laver l'animal.
En revanche il ne faut laver le chien que très rarement voir jamais car des bains fréquents peuvent irriter la peau de l'animal et lui provoquer de l'eczéma. Les yeux et les oreilles peuvent aussi être nettoyés mais avec grande précaution. Pour les pattes, vérifier régulièrement ou en cas de boiterie, afin d'éviter qu'un corps étranger (épine, clou…) ne cause des lésions entre les coussinets. Idéalement, vermifuger les chiens, car ceux-ci peuvent avoir des vers intestinaux. La prise de cachets ou autres permet d'éviter et de supprimer ces vers. Si le chien côtoie des populations de tiques, de puces et autres, on peut lui appliquer le traitement adéquat. Les traitements peuvent être prescrits par un vétérinaire.

Activités, jeux, travail, sorties

Promeneur de chien à Paris
Les chiens, en particulier les plus grands, les plus musclés (Terre-Neuve, Boxer…) et les plus vifs (Berger des Pyrénées, terriers…) ont besoin d'espace et d'activité musculaire: jeu, travail, etc.
À défaut d'un jardin où l'animal pourrait rester autant de temps qu'il le souhaite, celui-ci à besoin de « sortir » au moins quatre fois par jour (une fois toutes les six heures environ) pendant une vingtaine de minutes environ, pour se « dépenser », mais aussi et surtout pour éviter les infections urinaires, dues généralement à une trop longue stagnation de l'urine dans la vessie. Si l'animal ne peut être détaché parce qu'il s'enfuit, une longue laisse est adaptée.
Cette moyenne de quatre sorties par jour augmentera en cas de risque aggravé d'infection urinaire. C'est le cas notamment pour certaines races de chiens, comme les bergers allemands (susceptibles de nombreux problèmes rénaux) ou lorsque le chien a accès à des aliments non recommandés (voir alimentation).
Si l'animal a accès à un jardin ou tout autre espace, une sortie quotidienne d'une durée d'environ une heure (plus ou moins selon le chien, sa race, son âge, etc.) est idéale.
Le meilleur compagnon du chien reste, à défaut de l'Homme, un autre chien. Cependant, les réactions des chiens entre eux sont imprévisible et nécessite un temps d'observation de la part des propriétaires en cas de rassemblement. Le chien est un animal social et de contact. La solitude est une souffrance pour lui. Il a aussi toujours besoin de rencontres avec ses congénères. Il est fréquemment en recherche de partenaires que ce soit pour le jeu, le toilettage mutuel, et la reproduction.
Le marquage du territoire est un acte d’une grande importance. Le chien a besoin de flairer ses propres traces, celles de ces congénères et d'en déposer de nouvelles. Le jeu ou le travail sont primordiaux pour l’équilibre psychologique même chez le chien adulte, car il permet d’évacuer des tensions accumulées.

Éducation

Dressage d'un Berger de Beauce
L'apprentissage peut être très long et peut demander des années dans certains cas spécifiques : chien d'aveugle, d'assistance, policier, de troupeau etc. L'éducation fait aussi partie de la santé de l'animal domestique : l'autorité du propriétaire doit être établie dès que possible et la socialisation permet d'intégrer le chien au sein d'une famille avec enfants et/ou autres animaux domestiques.
Comme pour tout apprentissage, il n'y a pas méthode unique efficace dans toutes les situations, mais une large palette de moyens d'apprentissage : à chaque maître de trouver celle qui fera le mieux comprendre au chien ce qu'on attend de lui.
De plus, bien que certaines races de chiens soient plus calmes que d'autres, le comportement d'un chien dépend toujours de l'éducation et de l'attention qu'il aura reçues. Cependant, un chien gardera sa part d'instinct et de prédateur.
Dans certains pays, comme tout animal domestique, les chiens ont droit à la santé et à la protection ce qui implique que les propriétaires ait des devoirs et responsabilités envers eux et vis-à-vis de la sécurité d'autrui. En France, les mauvais traitements envers les animaux sont pénalisés, ainsi que leur trafic, par des peines d'amendes. Un décret[18] impose depuis 2008 une évaluation comportementale des chiens. En Suisse, les propriétaires de chiens doivent suivre une formation.

Caractéristiques physiques

Taille et poids sont très variables d'une race à l'autre : chihuahuas et dogues allemands
Le squelette du chien compte environ trois cent os (soit environ quatre-vingt de plus qu'un squelette humain adulte), le nombre étant variable d'une race à l'autre.
Malgré sa domestication et la dépendance à l'homme qui en découle, le chien a gardé sa musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Le chien est donc un digitigrade. Les membres antérieurs comportent cinq doigts, dont l'un, le pouce, nommé ergot, est atrophié et ne touche pas le sol. Les postérieurs en comptent généralement quatre, l'ergot n'existant que chez certaines races mais pouvant être double chez quelques bergers (beauceron, briard). Les doigts se terminent par des griffes et sont soutenus par des coussinets plantaires.
La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d'un rottweiler a été mesurée à 149 kg/cm2, celle d'un berger allemand a une pression de 108 kg/cm2, et celle d'un pitbull 106 kg/cm2[10]. La denture définitive, constituée de quarante-deux dents, est en place vers 6 mois.
Chez le chien, taille et poids sont très variables d'une race à l'autre : dans les extrêmes, le poids du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg.
L'espérance de vie de cet animal est en moyenne de onze ans, mais peut aller de huit à vingt et un ans.
Son sens de l'orientation est beaucoup plus précis que celui de l'homme. De même, son sens de l'équilibre serait légèrement plus aiguisé.
La température corporelle normale du chien va de 38,5 à 38,7 °C. Sa respiration normale va de seize à dix-huit mouvements à la minute (le jeune 18 à 20, le vieux 14 à 16). Son pouls va de quatre-vingt-dix à cent pulsations à la minute (le jeune cent dix à cent vingt, le vieux soixante à quatre-vingt). Il se prend à la face interne de la cuisse[11].

Sens

Le cerveau des chiens est d'assez petite taille, puisqu'il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.
Chien regardant son reflet dans une glace
  • Le sens de l'odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l'Homme. Sa membrane olfactive mesure 130 cm2 (contre 3 cm2 chez l'homme). À noter que ce sens est discriminant (le chien est capable de déceler et de suivre une odeur précise parmi une multitude d'autres odeurs, même si celle-ci est en proportion infime), capacité largement utilisée par l'Homme pour les recherches de drogues, explosifs, personnes disparues, chasse, etc.
  • L'ouïe est aussi un sens très précis : le chien est capable d'entendre des sons inaudibles pour l'homme (ultrasons). De plus, les oreilles du chien peuvent s'orienter vers une source sonore en pivotant grâce à de nombreux muscles, ce qui leur permet une grande précision dans la localisation sonore.
  • La vision du chien est meilleure de nuit, car, même s'il distingue mal les couleurs (son spectre visuel va seulement du jaune au bleu) et les détails, il possède une surface réfléchissante derrière la rétine (le Tapetum Lucidum), qui renvoie la lumière et donne un effet d'yeux brillants dans l'obscurité. Le champ de vision du chien est d'environ 250 degrés.
  • Le toucher est en revanche peu perfectionné chez le chien. Ce dernier fera la différence entre une caresse et une correction, la chaleur et le froid, mais de façon limitée.
  • De même, le goût est peu développé puisque son rôle, relativement limité, est compensé par un odorat fin.

Races et morphologies

Articles détaillés : Liste des races de chiens et Cynologie.
L'étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie.
La Fédération cynologique internationale reconnaît 335 races. C'est elle qui définit les « standards », c'est-à-dire l'ensemble des caractéristiques définissant une race.
On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale :
  • Les molossoïdes sont des chiens au museau court et à la tête plutôt ronde ; molosses, chiens de type montagne. Ils proviennent des montagnes d'Asie.
  • Les lupoïdes ont une tête « pyramidale » et des oreilles droites en général ; chiens de berger, terriers, chiens de type spitz et primitif. Ils proviennent du nord de l'Europe.
  • Les braccoïdes possèdent un museau long carré et des oreilles tombantes ; chiens de chasse sauf terriers, lévriers et primitifs. Ils proviennent du nord de l'Europe également.
  • Les vulpoïdes ont une épaisse fourrure, les oreilles pointues et la queue enroulée et dirigée vers le dos du chien.
  • Les bassetoïdes sont de petite taille et bas.
  • Les graïoïdes ont une longue tête dolichocéphale, un corps fin et une poitrine descendue. Ils proviennent du Proche-Orient.
Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et l'utilisation des chiens.

Systématique

On a donné aux chiens le nom scientifique de Canis familiarus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Avec le développement de celle-ci, l'étroite relation entre races domestiques et sauvages a été reconnue. À ce titre, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.
Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires[8] ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l'occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d'animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d'animaux domestiques en tant qu'espèces propres n'est pas acceptable. C'est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces[9] ».
On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l'espèce d'origine, complété par le nom de sous-espèce qui reprend la seconde partie de l'ancien nom d'espèce.

Nom communNom d'espèce traditionnelNom d'espèce révisé
Chien domestiqueCanis familiarisCanis lupus familiaris
Bovin domestiqueBos taurusBos primigenius taurus
Chèvre domestiqueCapra hircusCapra aegagrus hircus

Certains biologistes sont même réticents à utiliser la notion de sous-espèces pour un groupe domestiqué. D'un point de vue évolutif, l'idée d'espèce ou de sous-espèce est en effet liée à l'idée de sélection naturelle, et non de sélection artificielle. Du fait de cette réticence, et « depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui exprime clairement qu'il s'agit d'une forme d'animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu'à diverses sous-espèces sauvages :
  • Chien domestique - Canis lupus f. familiaris
  • Bovin domestique - Bos primigenius f. taurus
  • Chèvre domestique - Capra aegagrus f. hircus[9] »

Histoire

Article détaillé : Domestication du chien.
Un chien au début du XVIe siècle.
La domestication du chien débute probablement entre 16000 et 15000 avant J.-C. dans des groupes de chasseurs. En comparaison, le cheval sera domestiqué par des groupes nomades entre 4000 et 3000 avant J.-C..
Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d'autres animaux, tels les chacals ou les rongeurs. Mais c'est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d'aptitudes à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours depuis une cinquantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social, pédomorphisme, tempérament enfantin…).
Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l'homme.
  • Dans l'Antiquité, les chiens servaient aux combats (exemple : Irish Wolfhound), à la production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.
  • Plus tard, sous l'Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de troupeaux et utilisés pour la chasse.
  • Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des peurs collectives et faisaient l'objet d'exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par contre, ce fut l'âge d'or de la vénerie.
  • À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.
  • Au XIXe siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu un animal commun.
  • Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l'homme apparaissent. C'est l'apparition de la cynophilie.
  • À la Belle Époque, puis entre les deux guerres, les artistes, les écrivains, et les politiciens choisissent des animaux qui les différencient du commun tel que les teckels par leurs petites tailles ou encore les caniches pour leurs poils.

Dénomination

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. C'est la première espèce animale à avoir été domestiquée par l'homme[1]. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse[2],[3]. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris commun. Des chiens domestiqués redevenus sauvages (marronnage) ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération cynologique internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi[4],[5].
C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés des genres Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).

Chien

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. C'est la première espèce animale à avoir été domestiquée par l'homme[1]. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse[2],[3]. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris commun. Des chiens domestiqués redevenus sauvages (marronnage) ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération cynologique internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi[4],[5].
C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés des genres Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).